Répondre vite et bien aux appels d'offres
Optimiser ses chances de succès
La recherche de fournisseurs par l'administration se traduit souvent une procédure de mise en concurrence. Pour répondre efficacement aux appels d'offres et optimiser leurs chances de remporter des marchés, les entreprises doivent parfaitement maîtriser le processus de réponse aux marchés publics et mettre en oeuvre un process interne rigoureux.
- Analyser le dossier de consultation et les cahiers des charges
- Préparer efficacement son dossier de réponse
- Identifier les motifs de l'éventuel rejet de son offre et le positionnement de ses concurrents
Sur l'année 2023, le taux d'atteinte des objectifs est de 4,41/5.
Décrypter la demande du pouvoir adjudicateur, sécuriser et optimiser sa réponse aux marchés publics.
Un quiz d’évaluation doit obligatoirement être rempli à l’issue de la session pour valider les acquis de la formation.
Participer à la réponse à un marché public
Cerner le cadre général des marchés publics
- Le cadre juridique : structure et fonctionnement du Code de la Commande Publique
- Les principes fondamentaux de la commande publique
- L'orientation générale de la nouvelle réglementation des marchés publics
- côté client : passer d'une logique de contrat à une logique d'achat
- côté candidat : passer d'une logique de fournisseur à une logique de partenaire
- la simplification de l'accès des entreprises, et notamment des PME, aux marchés publics
Connaître les différentes procédures d'attribution
- Les différentes procédures, avec ou sans mise en concurrence
- Les seuils de procédure et de publication
- Les principes fondamentaux de la commande publique
- Les conséquences sur son organisation et sa réponse
Recevoir les appels d'offres adaptés à son entreprise
- Maîtriser les formalités de publicité
- Accéder aux supports de publication
- les journaux d’annonces légales
- la presse spécialisée
- le BOAMP et le JOUE
- les sites Internet des administrations
- Construire une veille d'opportunités de marchés
Mettre en place la dématérialisation au sein de son entreprise
- Une obligation de dématérialisation à 100 %
- Les outils de la réponse électronique : plateformes de dématérialisation, signature électronique, DUME et facturation électronique
- La mise en production : paramétrages, tests, validations internes
Décrypter les avis d'appel public à la concurrence
- Récupérer le dossier de consultation
- Comprendre l'objet du marché et sa nature
- Maîtriser la procédure et ses implications pratiques
- Identifier la forme du futur contrat et ses modalités d'exécution
Préparer sa réponse : comprendre les points forts des cahiers des charges
- Décrypter le règlement de la consultation
- correspondre avec l'acheteur, demander des renseignements complémentaires (modalités)
- mode de dévolution du marché (allotissement, quantité minimum et maximum)
- éléments de réponse attendus par l’acheteur (matrice des exigences, cadre de réponse)
- les critères de choix : prix (coût du cycle de vie du produit), qualité, organisation, responsabilité sociale et environnementale
- Analyser le CCAP (Cahier des Clauses Administratives Particulières) pour mieux se positionner
- durée et délais dans les marchés
- conditions particulières d'exécution
- nature et type de marchés
- régime des prix et de leur révision
- savoir identifier les risques liés au CCAG (Cahier des Clauses Administratives Générales)
- modalités de règlement et délai de paiement
- Analyser le CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières) et les pièces financières
- clauses techniques détaillées (comprendre les spécifications techniques)
- les attentes du prescripteur
Optimiser la préparation de sa candidature
- La transition DC1 et DC2 - DUME (Document Unique de Marché public Européen) - avec démonstration sur CHORUS Pro, outil public et gratuit
- Bien choisir les références à fournir
- Les certifications et qualifications
- Le niveau minimal de capacité financière exigible
- Les certificats fiscaux et sociaux
- Constituer un « package type » utilisable en toutes circonstances pour éviter erreurs, oublis et pertes de temps
Préparer son offre en respectant le formalisme
- La préparation de l’acte d’engagement (ATTRI 1)
- Proposer des variantes, répondre aux prestations supplémentaires éventuelles
- Prévoir les éventuels essais et échantillons
- Anticiper une éventuelle phase de négociation
Mettre en place un process interne de contrôle de sa proposition avant envoi
- La préparation de la réponse (candidature et offre)
- La liste de contrôle de l’ensemble avant envoi
- Le risque d'irrecevabilité de la candidature
- Les notions d'offre inacceptable, d'offre irrégulière et d'offre inappropriée
- La régularisation possible de la candidature et de l'offre
Connaître les motifs de son éviction et le positionnement de ses concurrents
- Ce que les candidats peuvent demander
- Ce que l’administration peut communiquer
- L'open data (publication des données essentielles)
ÉTUDE DE CAS
Un exemplaire de DCE servira de fil rouge et donnera lieu à des cas pratiques
Chaque thème est illustré par des cas pratiques ou par la remise de documents types
Plusieurs dispositifs de financement sont accessibles via les OPCO (Opérateurs de Compétences), organismes agréés par le ministère du Travail dont le rôle est d’accompagner, collecter et gérer les contributions des entreprises au titre du financement de la formation professionnelle.
Pour plus d’information, une équipe de gestionnaires ABILWAYS spécialisée vous accompagne dans le choix de vos formations et la gestion administrative.
Un expert de la thématique et une équipe pédagogique en support du stagiaire pour toute question en lien avec son parcours de formation.
Techniques pédagogiques :
Alternance de théorie, de démonstrations par l’exemple et de mise en pratique grâce à de nombreux exercices individuels ou collectifs. Exercices, études de cas et cas pratiques rythment cette formation.
Ressources pédagogiques :
Un support de formation présentant l'essentiel des points vus durant la formation et proposant des éléments d'approfondissement est téléchargeable sur notre plateforme
Remporter un appel d'offres est une victoire importante pour toute entreprise, de la PME au grand groupe. Mais face à des procédures toujours plus complexes et concurrentielles, décrocher un marché public relève parfois du parcours du combattant. Comment tirer son épingle du jeu ? Il faut analyser finement le besoin, constituer un dossier impeccable, valoriser son offre… Un dossier approximatif, et c'est la garantie d'être écarté d'emblée. D'où l'intérêt d'une formation dédiée pour professionnaliser sa démarche et gagner en efficacité.
Quelles sont les clés pour analyser efficacement un appel d'offres ?
Tout commence par une lecture attentive du DCE (Dossier de Consultation des Entreprises). Un exercice moins anodin qu'il n'y paraît : au-delà des centaines de pages à décortiquer, il faut savoir lire entre les lignes pour cerner les vraies attentes de l'acheteur concernant la prestation.
Décrypter les pièces maîtresses
Au cœur du DCE, on trouve un document central intitulé Règlement de Consultation (RC). Ce document fixe le cadre du marché, autrement dit tous les points à examiner à la loupe pour l'entreprise qui souhaite déposer sa candidature :
- Les conditions de participation ;
- Les critères de jugement des offres ;
- Les délais à respecter.
Ensuite, vous avez un autre document important, le CCAP (Cahier des Clauses Administratives Particulières), qui détermine les conditions d'exécution des travaux :
- Les modalités de facturation ;
- La grille appliquée pour les pénalités ;
- La liste des assurances exigées.
Là encore, chaque clause mérite une attention particulière pour comprendre les engagements à prendre. Enfin, l’entreprise candidate doit aussi consulter le CCTP (Cahier des Clauses Techniques Particulières). Cette pièce est un autre document phare de la commande publique, car elle traduit le besoin fonctionnel et les spécifications techniques attendues par l’Etat ou la collectivité.
Identifier les critères clés
Une fois les aspects formels passés en revue, l’entreprise réalise une analyse plus critique afin de cerner les priorités de l'acheteur. Très concrètement, la stratégie est d’identifier le ou les critères prépondérants pour l’attribution du marché :
- Est-ce le prix qui primera, ou la valeur technique ?
- L'acheteur attend-il du prestataire une solution standard ou une solution plus innovante ?
Ces éléments sont en général détaillés dans le RC, avec une pondération qui en dit long sur les attentes. À vous de les garder en tête au moment de construire une proposition, pour mettre l'accent sur ce qui fera vraiment la différence. Ensuite, le prochain point clé à ne pas négliger est le planning, à savoir :
- Les dates de remise des offres ;
- Les délais d'exécution ;
- Les jalons de réalisation.
Une lecture active du DCE, crayon en main, permet ainsi de hiérarchiser les informations et de passer au crible ses forces et faiblesses par rapport aux critères. Un exercice d'analyse exigeant, au cœur du cursus “Répondre vite et bien aux appels d'offres” d'ACP Formation.
Comment structurer sa réponse pour maximiser ses chances ?
Une fois l'appel d'offres décortiqué et les atouts en main, il reste à l’entreprise candidate de transformer l'essai, en constituant un dossier irréprochable sur la forme comme sur le fond. Mais qu’est-ce que cela signifie, très concrètement ?
Soigner son mémoire technique
Pièce maîtresse de la réponse, le mémoire technique est souvent un élément différenciant. Son but est de détailler la compréhension du besoin et la proposition de valeur de l’entreprise, adaptée au CCTP. Dans ce mémoire, il faut savoir :
- Restituer les éléments clés du cahier des charges ;
- Valoriser ses atouts (expériences similaires, compétences, recrutement, moyens dédiés...) ;
- Expliciter sa méthodologie de façon claire, structurée et convaincante.
Généralement, on considère qu’un mémoire est percutant lorsqu'il est en mesure de cocher les cases suivantes :
- Reprendre point par point le CCTP en explicitant la réponse ;
- Mettre en avant les réalisations les plus pertinentes et récentes dans l'industrie/secteur ;
- Soigner la présentation : rédaction, professionnelle, illustrations, mise en page ;
- Ajouter des annexes ciblées : CV des intervenants, planning détaillé, par exemple.
Peaufiner les autres documents
Le mémoire seul, même s’il est de qualité, ne fait pas tout. D'autres pièces sont attendues, qu'il faut renseigner avec le même soin. À commencer par l'Acte d'Engagement (AE), qui formalise la proposition commerciale (montant, délais notamment).
Si des documents de présentation de l'entreprise sont demandés, il faut en profiter pour valoriser le savoir-faire et les réalisations marquantes. Kakémonos, plaquettes, vidéos corporate, etc. Ces supports peuvent faire mouche, pour peu qu'ils soient bien réalisés et pertinents. Enfin, il ne faut pas négliger les détails :
- Attestations sociales et fiscales ;
- RIB ;
- Assurance(s) professionnelle(s) ;
- Certifications.
Une pièce manquante ou obsolète, et c'est l'élimination assurée !
Éviter les écueils récurrents
Trop d'entreprises sabordent leurs chances par des erreurs évitables. En tête des erreurs les plus courantes : le hors-sujet. À trop vouloir en dire, on finit par s'éloigner du besoin et noyer l'essentiel.
Autre classique : le dossier “catalogue”, générique et interchangeable. Copier-coller des éléments standard ne suffit pas. Chaque réponse doit être réellement personnalisée en fonction de l'objet du marché, son contexte et surtout des attentes exprimées par l’acheteur.
Dernier écueil, et non des moindres : le rendu à la dernière minute. Aussi complet soit-il, un mémoire envoyé après la date limite sera irrecevable. D'où l'importance d'un bon planning pour anticiper les tâches et la relecture finale.
Rien d'étonnant à ce que la constitution de dossiers de réponse aux appels d'offres soit l'objet d'un emploi à temps plein. Chaque réponse est un projet à part entière, qui appelle méthode et rigueur. C'est tout l'enjeu de la formation spécifique “Répondre vite et bien aux appels d'offres”, qui fournit process et bonnes pratiques pour sécuriser ses rendus.
Dématérialisation des procédures : quels impacts, quelles opportunités ?
Depuis octobre 2018, la dématérialisation est au centre de la réforme des marchés publics en France. Fini le papier, place aux procédures 100% en ligne pour tout achat supérieur à 25.000 euros HT. C'est un véritable changement de fond, qui rebat les cartes. Clairement, les entreprises ont l'obligation d'adapter leurs pratiques.
De nouvelles règles du jeu
Première obligation : toutes les communications transitent désormais par voie électronique. Et cela, de la mise à disposition des DCE sur les profils d'acheteurs jusqu'à la notification des marchés, en passant par les questions-réponses, les négociations, les auditions. Cette digitalisation de bout en bout implique d'intégrer de nouveaux réflexes :
- Consulter régulièrement les plateformes pour suivre les mises à jour ;
- Dédier un espace sécurisé pour le téléchargement et le dépôt des plis ;
- Horodater et tracer chaque échange pour pouvoir prouver sa bonne foi ;
- Mettre en place un circuit de validation et de signature électronique.
En bref, c'est toute l'organisation de l'entreprise qu'il faut repenser en version numérique.
Des opportunités à saisir
Mais cette contrainte est aussi une formidable opportunité de gagner en productivité et réactivité. Finis les dossiers papier chronophages à imprimer, à classer et à poster. Désormais, quelques clics suffisent pour accéder au DCE, poser une question, transmettre une offre. Un gain de temps considérable qui permet de se concentrer sur la qualité des réponses plutôt que sur la logistique.
Autre bénéfice : la dématérialisation favorise le sourcing en amont des procédures. Avant même le lancement officiel de la consultation, il est possible d'interagir avec le demandeur, de faire connaître ses solutions et d'affiner sa proposition. Enfin, le numérique élargit le champ des possibles en matière de créativité. Là où le format papier limitait les rendus, les outils digitaux permettent d'enrichir les réponses d'éléments multimédia, de présentations dynamiques, de données interactives.
Des points de vigilance à anticiper
Attention toutefois : si la dématérialisation simplifie certaines tâches, elle en complexifie d'autres. À commencer par les fameux « profils d'acheteurs », ces plateformes où sont publiés les avis de marchés et les DCE.
Chaque acheteur a son propre profil, avec son mode de fonctionnement, ses règles de nommage des fichiers, sa procédure de dépôt des offres. Des usages à maîtriser pour éviter les mauvaises surprises le jour J. Autre point sensible : la sécurité et la confidentialité des échanges. Avec la dématérialisation, le risque de fuite ou de piratage est démultiplié. Il faut donc mettre en place des protocoles stricts : chiffrement des plis, mots de passe robustes, ou encore gestion fine des droits d'accès.
Se former à ces spécificités de la dématérialisation est donc une étape obligatoire pour ceux qui veulent embrasser une carrière dans le service public. Celles-ci sont au centre du cursus “Répondre vite et bien aux appels d'offres”, qui intègre un module dédié aux nouvelles pratiques digitales.
Mémoire technique, offre financière : comment se démarquer ?
Dernier défi, et non des moindres, dans la course aux marchés publics : sortir du lot avec une proposition singulière et séduisante. Mais comment faire la différence quand les concurrents sont légion ? La réponse tient en quelques principes clés.
Faire de sa proposition une vitrine
L'offre est la carte de visite de l'entreprise. Il faut la rendre attractive ! Mémoire technique, certes, mais pourquoi pas aussi une plaquette de présentation, une vidéo de démonstration, ou une maquette fonctionnelle. Il ne faut pas hésiter à mobiliser tous les supports pour faire passer son message de façon convaincante.
L'idée est de montrer à l'organisme acheteur ce qu'il gagnera à choisir votre entreprise : un label professionnel, une expertise métier, une équipe mobilisée, du matériel et un équipement de pointe, des références solides, des engagements. En clair, démontrer une vraie valeur ajoutée en tant que fournisseur ou prestataire.
Miser sur la différenciation
Dans des marchés de plus en plus normés, il est tentant de se fondre dans le moule. Pourtant, c'est souvent l'originalité qui paie. Plutôt que de livrer une réponse formatée, il faut oser le sur-mesure. Cela peut passer par des options innovantes, la création d'une méthodologie unique, des outils inédits. Tout ce qui montrera à l'acheteur que l'entreprise a réfléchi spécifiquement à son contexte et à ses enjeux pour la fourniture d'une réponse taillée avec soin.
Autre levier de différenciation : l'engagement RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). De plus en plus d'acheteurs y sont sensibles. Mettre en avant sa politique environnementale, sociale, éthique est un vrai plus qui peut faire pencher la balance.
Anticiper pour mieux réagir
Enfin, le nerf de la guerre dans une procédure d'appel d'offres, c'est la réactivité. L'acheteur aura souvent besoin de précisions avant de finaliser son choix. Par exemple, un ajustement technique, un complément administratif. Là encore, anticiper est la clé. En préparant à l'avance les questions susceptibles d'être posées, l'entreprise pourra réagir au quart de tour le moment venu. Idem pour les pièces complémentaires à fournir : les avoir sous le coude pour ne pas perdre de temps.
En somme, une offre performante est une offre qui sait conjuguer qualité intrinsèque et capacité à rebondir. Un cocktail gagnant que la formation “Répondre vite et bien aux appels d'offres” aide à maîtriser à travers des mises en situation concrètes. En 1 jour intensif, le cursus donne toutes les clés pour muscler les réponses et booster le taux de conversion des entreprises. Un investissement vite rentabilisé.